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1 - Biberon à
soupape
et à jet continu J.G - Vers 1870
2 - Biberon à
soupape
et à jet continu
J. Grandjean - Vers 1870 |
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1 - Grandjean : du nouveau !
Décidemment, Grandjean
n'a pas fini de nous étonner, après les biberons estampillés GS (pour
Grandjean Sauvigny), les modèles vendus par Bachelet (nourriciers), voilà que l'énigme du biberon J.G
dit "A jet continu", est résolue ; ceci
grâce à une simple boîte (2). Ce biberon est clairement nommé "Biberon à Soupape et
à jet continu" J.
Grandjean ! Les biberons J.G. (et non J.C. comme on l'a supposé un moment),
sont donc bien des modèles Grandjean.
Mais alors pourquoi A.
Grandjean et J. Grandjean ? Probablement parce qu'il s'agit d'une entreprise
familiale.
Le père, J. Grandjean lança
certainement l'affaire vers 1870. Les premiers modèles "J.G Marque de
fabrique" (1) présentent l'inscription "Biberon à soupape" sur leurs pans,
ils sont contemporains des "Robert à soupape" déposés en 1869. Le biberon
Grandjean "Aérien à boule mobile" de 1875 (LT10) est simplement noté
"Grandjean" sans l'initiale du prénom, tout comme le modèle à médaille
(LT11), ce sont d'ailleurs les "aériens" qui sont en cause dans le procès
qu'intente Robert en 1875. On peut supposer qu'il s'agit de J. Grandjean.
Le Tribunal : - Considérant que le 10 novembre 1869,
Robert mécanicien, a obtenu pour quinze années, à dater du 22
septembre 1869, un brevet d'invention pour un biberon à soupape système
Robert ; - Considérant
que, le 3 avril 1875, Grandjean, liquoriste à Robécourt (Vosges),
s'est à son tour pourvu pour quinze années, à partir du 5 janvier
dernier, d'un brevet pour biberon aérien à boule mobile, dit biberon
Grandjean-Klippfel et que muni de ce brevet, il a fabriqué, mis en
vente et vendu une certaine quantité de ces biberons[...]
On notera que dans les
différents procès (1875-1876) qui opposent les deux fabricants, il n'est
jamais fait mention de J. ou A. Grandjean mais seulement "Grandjean".
Aucune initiale non plus sur les méplats à pans de la marque. On a donc
soit Grandjean soit J.G, très rarement J. Grandjean à cette époque.
Certains modèles sont même seulement annotés G.S (LT13).
Le fondateur, est, ne
l'oublions pas, liquoriste de métier, il n'es donc pas du tout
spécialiste du biberon et se lance dans cette aventure qui lui apparaît
certainement lucrative au regard des ventes de Robert et autres
fabricants. Mais on peut supposer, à juste titre lorsque l'on voit ce
qui se passe lorsque le patronyme apparaît, que Grandjean, reprenant les
idées et brevets déjà déposés, préfère rester discret, allant même
jusqu'à produire des biberons pour Cron & Carpentier (pharmaciens)
inscription J.G sous le biberon !
Ce ne sera pas le cas de son
"fils" présumé A. Grandjean qui, à l'inverse, moulera systématiquement
son nom sur les flacons nourriciers qu'il produira à partir de la toute
fin du XIXème siècle et au début du XXème... Mais culture familliale
oblige, il fabriquera aussi pour les autres, notamment le pharmacien J.
Bachelet ! La boucle est bouclée...
Edouard Robert et J. Grandjean
à la fin du XIXème... Robert Fils (qui apparaît sur les factures à la
toute fin du XIXème siècle) et A. Grandjean, deux entreprises
familliales dont l'histoire se mêle, deux destins croisés... Mais deux
philosophies...
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3 - Biberon à
soupape Robert - A partir de 1869
4 - Biberon
Robert Flexible - A partir de 1877 |
